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Le candidat - Daniel Mengara 2025

echofy Qui est le Pr Daniel Mengara ?

Un homme intègre, au service du Gabon.

Mon combat n’est pas nouveau. J’ai commencé mon combat pour la liberté et la démocratie au Gabon depuis l’âge de 22 ans quand, encore étudiant à l’université Omar Bongo de Libreville, j’ai causé, par un tract posté nuitamment au portail et sur des bâtiments du campus universitaire, suscité la grève des étudiants qui, en janvier 1990, força la main à Omar Bongo pour lui faire accepter le principe d’une Conférence Nationale au Gabon, idée à laquelle il s’était refusé jusque-là. C’est grâce à cette Conférence Nationale que le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, après 22 ans de parti unique et de pouvoir despotique sous la dictature d’Omar Bongo. C’est dire que si le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, c’est grâce au tract du modeste étudiant que j’étais, à l’époque.

Pourquoi ma candidature ?

Au moment où s’annonce au Gabon, pour ce 12 avril 2025, l’élection présidentielle post-transition qui verra ce pays élire un nouveau président de la République, il reste fondamental que nous nous rappelions que notre pays se débat depuis près de soixante ans sous le joug de 57 ans de pouvoir autoritaire, d’abord sous le régime quinquagénaire de la famille Bongo père et fils (1967-2023), ensuite sous le régime transitionnel du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma (2023-2025), le chef des militaires qui ont, le 30 août 2023, perpétré un coup d’État considéré aujourd’hui comme une simple révolution de palais par bon nombre de Gabonais déçus par la dérive militaro-autoritaire de la junte au pouvoir.

Voilà pourquoi je suis candidat. Pour barrer la route à la dérive autoritaire des militaires, pour barrer la route à la militarisation et à la caporalisation du pouvoir politique au Gabon.

Qui est Daniel Mengara ?

Mon combat, à ce titre, n’est pas nouveau. J’ai commencé mon combat pour la liberté et la démocratie au Gabon depuis l’âge de 22 ans quand, encore étudiant à l’université Omar Bongo de Libreville, j’ai causé, par un tract posté nuitamment au portail et sur des bâtiments du campus universitaire, suscité la grève des étudiants qui, en janvier 1990, força la main à Omar Bongo pour lui faire accepter le principe d’une Conférence Nationale au Gabon, idée à laquelle il s’était refusé jusque-là. C’est grâce à cette Conférence Nationale que le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, après 22 ans de parti unique et de pouvoir despotique sous la dictature d’Omar Bongo. C’est dire que si le multipartisme est revenu au Gabon en 1990, c’est grâce au tract du modeste étudiant que j’étais, à l’époque.

Mais mon combat ne s’est pas arrêté là. Après deux élections présidentielles successives (1993, 1998) au cours desquelles le dictateur Omar Bongo avait réussi à s’imposer par la fraude, c’est de l’exil en tant que professeur à l’université de Montclair dans le New Jersey aux Etats-Unis que je créais le mouvement Bongo Doit Partir (BDP), dont la vocation était de rechercher par tous les moyens la chute du régime Bongo au Gabon. J’ai ainsi, en tant qu’acteur politique exilé, successivement combattu le père (Omar Bongo) de 1998 jusqu’à sa mort en 2009, puis le fils Ali Bongo de 2009 à 2023.

En d’autres termes, le principal objectif du BDP, depuis sa création suite à mon appel à la nation du 9 décembre 1998, fut le départ immédiat tant d’Omar Bongo (1967-2009) que de son fils Ali Bongo (2009-2023), et la mise en place d’institutions fortes basées sur des principes démocratiques, une véritable unité nationale et le respect des droits de l’Homme. Le mouvement se voulait inclusif, sans distinction de sexe, de religion, d’ethnie ou d’origine, et se concentrait sur l’instauration au Gabon d’un État de droit qui fût véritablement transparent et responsable.

Pourquoi devons-nous chasser les militaires du pouvoir ?

Le coup d’État militaire qui avait déposé Ali Bongo le 30 août 2023 avait brièvement laissé planer l’espoir d’un changement véritable au Gabon. Mais cet espoir fut rapidement déçu par les militaires putschistes. C’est ainsi que, constatant que les militaires avaient failli à leur mission de restaurer démocratiquement les institutions tels qu’ils l’avaient annoncé dans leur prestation de serment du 4 septembre 2023, les membres du BDP se sont réunis à Paris le 16 mars 2024 pour transformer le BDP-Gabon Nouveau en “Congrès des Citoyens Libres” (CCL), un nouveau mouvement dont la vocation est de contribuer à la construction et consolidation du Gabon démocratique de demain.

Le constat sous le régime des militaires est en effet, hélas, très accablant depuis le 30 août 2023. Le Gabon traverse une crise institutionnelle majeure depuis la prise de pouvoir des militaires. En dépit de leurs promesses de transparence et de réformes devenues lettre morte, les autorités militaires de la Transition réunies au sein du fameux Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), ont annoncé une élection présidentielle anticipée pour le 12 avril 2025. Cette élection est marquée par des conditions d’accès restrictives tant au niveau du montant excessif de la caution demandée aux candidats (30 millions de francs CFA) que de la tentative du général Oligui Nguéma d’éliminer ou museler ses adversaires politiques en se cousant une Constitution sur mesure. Cette situation a fini par gravement entraver la marche du Gabon vers la démocratie tout en limitant l’expression du pluralisme politique.

Le plus gros drame pour le Gabon est que l’actuel président de la Transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, après s’être présenté comme un libérateur lors du coup d’État militaire du 30 août 2023, s’est en réalité révélé être un complice du clan et du système Bongo qu’il dit pourtant avoir évincé. Il s’est montré plus soucieux de préserver les intérêts du système et du clan en place que de rendre le pouvoir aux civils. Il a ainsi irrémédiablement trahi ses engagements envers le peuple gabonais et s’apprête maintenant, de surcroît, à lancer sa candidature à la présidence de la République, en flagrante violation de son serment du 4 septembre 2023, par lequel il promettait de remettre le pouvoir aux civils. 

C’est fort de ce constat que j’ai été forcé de prendre mon courage à deux mains pour aller affronter les militaires au Gabon. Je me suis ainsi rendu urgemment au Gabon en août 2024 aux fins de déclarer ma candidature à l’élection présidentielle, et ce bien avant que les soldats n’annoncent, bien tardivement en ce mois de février, que les élections présidentielles se tiendraient ce 12 avril 2025.

Pourquoi moi, et pas quelqu’un d’autre ?

Il est important que quelqu’un comme moi, qui n’a jamais participé à la mal gouvernance du pays, prenne enfin le pouvoir au Gabon. Ceci est d’autant plus urgent que l’actuel chef militaire est un pur produit du régime déchu. Sa posture xénophobe et répressive qui prône la pureté d’une « gabonité » illusoire est non seulement dangereuse, elle génère aussi un climat de peur et d’insécurité qui risque de mener à une rwandisation du Gabon si le général Oligui conserve le pouvoir après la transition. Le général Oligui Nguéma est d’autant plus dangereux qu’il a réussi à intégrer dans la nouvelle Constitution des critères de xénophobie jusque-là jamais observés dans le pays, critères qui font désormais des étrangers les boucs émissaires de tout ce qui va mal au Gabon et de Gabonais natifs des Gabonais au rabais, dès lors qu’ils auraient un parent étranger. Bientôt nous verrons, si nous n’y faisons pas attention, les sbires d’Oligui Nguéma se lancer dans les rues pour semer la terreur à chaque fois que des Gabonais s’opposeront à ses sombres desseins de rwandisation du Gabon.

Mon but, en tant qu’outsider vivant et enseignant comme professeur d’études francophones à Montclair State University dans le New Jersey aux États-Unis depuis 1996, est de barrer le chemin au pouvoir militaire au Gabon et proposer aux Gabonais et Gabonaises autre chose que la continuité du système Bongo-PDG qui a meurtri notre pays pendant 56 ans. Les militaires doivent retourner aux casernes et laisser l’exercice du pouvoir aux civils.

Voilà pourquoi je suis candidat. Pour en finir. Pour que demain, nous puissions ensemble mettre fin au système Bongp-Oligui-PDG-CTRI, pour qu’ensemble nous puissions écrire une nouvelle page de notre histoire, pour qu’ensemble nous puissions dire, « plus jamais ça, plus maintenant ».

Je m’appelle Daniel Mengara. Je suis le candidat de la rupture, de la réforme, du progrès et de la dignité pour tous.

 

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